lundi 2 avril 2018

NASA SpaceX CRS-14 – Lancement de Falcon 9 CRS-14, mes premières images

NASA SpaceX CRS-14 – Launch (April 2, 4:30 pm) of Falcon 9 CRS-14, my first pictures.






NASA SpaceX CRS-14 – À cause d’une vis perdue, tout a bien failli capoter. Mes photos à distance, évidemment, pas la fusée

Bonjour. Finalement, après ma vis perdue,
j'ai quand même pu monter mon équipement.
- photo : Rob van Mackelenbergh
[Cape Canaveral, Florida, April 2, 2018, rke – English below] – Remote, cela veut dire à distance, donc de la photographie à distance. Pour arriver sur site au pied de la fusée et y poser son matériel, c’est déjà toute une aventure. Mis à part être bien préparé, comme, me semble-t-il, je l’ai été, encore faut-il jongler avec les bons réglages et le tempo. Il a fallu que je perde une vis du trépied (un raccord qui permet d’accrocher l’appareil) de l’ancienne lunette astronomique de mon beau-frère, Patric Derivaz (qui me l’a offert) pour j’aie un peu été perturbé par mes réglages. Je suis toujours un peu jaloux des équipements de mes collègues expérimentés, eux. Je ne devrais pas.

Cela va tenir ?
J’ai pris une bonne demi-heure pour régler mon attirail avec le trépied de secours (un deuxième que je devais utiliser pour photographier le décollage au loin). Finalement, j’ai pu fixer le tout (appareil et capteur de sons) dans l’espoir qu’un oiseau ne va pas se poser sur ma boîte qui protège l’équipement. Eh oui, cela ne semble pas tenir solidement. De plus, je viens de voir que mon Hub de cartes photo a subi un choc (voir image ci-contre). Heureusement, ce n’est que ça ! 

Les photographes sur site. – Photo : rke
NASA SpaceX CRS-14 – Because I lost a screw, everything nearly failed. My remote photo, obviously. Not the rocket
Houston, I had a problem.
A better equipment of a colleague.
[Cape Canaveral, Florida, April 2, 2018, rke– In remote photography, to arrive on site at the foot of the rocket and to put his hardware, it is already an adventure. Besides being well prepared, as I seem to have been, it is still necessary to juggle the right settings and the tempo. I had to lose a tripod screw (a fitting that hooks the camera) from my brother-in-law's old telescope, Patric Derivaz (who offered it to me) for a bit been disturbed by my settings. I am always a little jealous of the equipment of my experienced colleagues. I should not. I took a good half hour to adjust my equipment with the emergency tripod (a second one I had to use to photograph the takeoff of Falcon). Finally, I was able to fix everything (camera and sound sensor) in the hope that a bird will not land on my box that protects the equipment. Yes, that does not seem to hold fast. So, I have just seen that my hub of photo cards has suffered a shock (see image opposite). Fortunately, it's only that! 

NASA SpaceX CRS-14 – Dragon va à la pêche aux satellites !

A la pêche, comme on jette un filet, voilà une
manière de capturer un satellite. L'une des quatre expériences
qui seront tentées en réel dans l'espace.
- Photo : NASA
[Cape Canaveral, Florida, April 1, 2018, rkeEnglish below] – Quelle belle fête pascale. Assister « in situ » le jour de Pâques à un briefing habituel avant un décollage sur les expériences scientifiques embarquées dans la capsule Dragon est très appréciable. On a donc eu droit cet après-midi au traditionnel exposé baptisé « What’s on Board » au cours duquel les intervenants ont parlé de biotechnologies, en vue de produire des médicaments plus efficaces et moins chers sur Terre. Le climat a aussi été évoqué avec les orages violents dans la haute atmosphère. Une plateforme multi-usage à capacité variable (MVP) vaservir de nouveau banc d'essai à bord de la station spatiale, capable d'accueillir six modules d'expériences distinctes avec des échantillons tels que des plantes, des cellules, des protéines et des mouches et… des fruits ! Eh, oui… Il y aura même une expérience sur la croissance des aliments dans l’espace.
Bref, il nous a fallu attendre jusqu’à la conférence de presse suivante, celle de SpaceX, pour enfin connaître (à travers une courte vidéo) comment fonctionne le satellite RemoveDEBRIS.

RemoveDEBRIS : le plus grand satellite déployé depuis l'ISS
Il s’agit donc une mission d'enlèvement des débris actifs (ADR) dirigée par le Centre spatial de Surrey à l'Université de Surrey et cofinancée par la Commission européenne et ses partenaires.  Cette plate-forme satellitaire a été conçue et fabriquée par le Surrey Satellite Technology (SSTL) à Guildford (Royaume-Uni). Elle déploiera quatre technologies d'élimination des débris spatiaux et deux CubeSats cibles. RemoveDEBRIS, qui mesure environ un mètre cube, a une masse de vol inférieure à 100 kg et devrait être le plus grand satellite déployé depuis l'ISS à ce jour. Il sera livré dans une boîte à l'ISS où il sera déballé par les astronautes et attaché à un socle pour le déploiement en utilisant le système de manipulateur robotique du module d'expérimentation japonais, qui a été développé par JAXA.
Salutations du centre de presse.
- Photo : Rob van Mackelenbergh
Une fois en orbite, les expériences ADR à bord du vaisseau spatial pourront être entreprises. Dans la première des deux expériences de capture, un filet sera déchargé sur l'un des cubesats cibles déployé pour démontrer la capture nette dans l'espace. La deuxième expérience de capture verra un harpon lancé sur une plaque-cible déployable, faite de matériaux de panneaux satellites représentatifs – ce sera la première capture de harpon en orbite.
La troisième expérience implique une navigation basée sur la vision en déployant le second cubesat et en démontrant la navigation par rendez-vous en utilisant des caméras et un LiDaR. Enfin, le vaisseau spatial RemoveDEBRIS déploiera une grande dragsail (sorte de grosse couverture) pour accélérer la désorbitation, où elle brûlera à mesure qu'elle pénètre dans l'atmosphère terrestre.

Financé par l'UE, mais pas l'ESA
RemoveDebris est une mission à bas coût financée conjointement par la Commission européenne (UE) et 10 partenaires. Le Centre spatial de Surrey (Université de Surrey) dirige le consortium. Le consortium se compose de : Airbus, la deuxième plus grande entreprise spatiale au monde ; le Groupe Ariane (France); Surrey Satellite Technology Ltd, leader mondial des petits satellites (Royaume-Uni); Innovative Solutions In Space (Pays-Bas); CSEM (Suisse); Inria (France); Université de Stellenbosch (Afrique du Sud). Neuchâtel est donc impliqué dans ce projet et je vous en expliquerai les tenants et aboutissants dans une prochaine news.

More info about RemoveDEBRIS : click here
Sur la Station spatiale internationale ISS, la plate-forme satellitaire RemoveDEBRIS (à droite),
va catapulter deux nano-satellites. Le but : essayer de les rattraper ! - La Suisse veille au grain.
On ISS, the RemoveDEBRIS satellite platform (right) will catapult 2 nano-satellites.
Mission : try to catch up !  Photo : NASA TV
Dragon has loaded experiments to harp satellites. Like fishing!
[Cape Canaveral, Florida, April 1, 2018, rke] –What a beautiful Easter holiday. Attend "in situ" on Easter day at a usual briefing before taking off on the scientific experiments embedded in the Dragon capsule is very appreciable. So, this afternoon, we had the traditional "What's on Board" presentation, where speakers talked about biotechnology, with a view to producing more effective and less expensive drugs on Earth. The climate has also been evoked with violent storms in the upper atmosphere. A multi-purpose variable capacity (MVP) platform will serve as a new test bed aboard the space station, capable of accommodating six distinct experiment modules with samples such as plants, cells, proteins and flies and ... fruits! Yeah... There will even be an experiment on the growth of food in space.
My Dutch colleague, Gerard van de Haar is there... Photo : rke
So, we had to wait until the next press conference, briefing of SpaceX, to finally know (through a short video) how the satellite RemoveDEBRIS. It’s is an Active Debris Removal (ADR) mission which is led by the Surrey Space Centre at the University of Surrey and co-funded by the European Commission and partners.
The RemoveDEBRIS satellite platform was designed and manufactured by SSTL in Guildford UK, and it will fly four space debris removal technologies and two target CubeSats. The platform, which is approximately one meter cubed, has a flight mass of less than 100 kg and is due to be the largest satellite deployed from the ISS to date. It will be delivered in a box to the ISS where it will be unpacked by the astronauts and attached to a slide table for deployment using the Japanese Experiment Module Robotic Manipulator System, which has been developed by JAXA.
... and the other one, Rob van Mackelenbergh, too. - Photo : rke
Once in orbit, the ADR experiments on board the spacecraft will be performed.  In the first of two capture experiments, a net will be discharged at one of the deployed target CubeSats to demonstrate net capture in space.  The second capture experiment will see a harpoon launched at a deployable target plate made of representative satellite panel materials – the first harpoon capture in orbit.  The third experiment involves vision-based navigation by deploying the second CubeSat and demonstrating rendezvous navigation using cameras and a LiDaR.  Finally, the RemoveDEBRIS spacecraft will deploy a large drag sail to speed de-orbit, where it will burn up as it enters Earth’s atmosphere.
Et voilà mon 2e badge.
RemoveDebris is a low-cost mission funded jointly by the European Commission (EU) and 10 partners. Surrey Space Centre (University of Surrey) leads the consortium. The consortium consists of: Airbus, the world’s second-largest space company; Ariane Group (France); Surrey Satellite Technology Ltd, the world leader in small satellites (UK); Innovative Solutions In Space (Netherlands); CSEM (Switzerland); Inria (France); Stellenbosch University (South Africa).
Neuchâtel is involved in this project and I will explain the ins and outs in a next news.