lundi 4 juillet 2016

Intense implication scientifique européenne à Juno

Les différents partenariats de Juno à travers le monde. - Photo : NASA/JPL-Caltech 
Juno va scruter le ventre de Jupiter.
- Photo : NASA/JPL-Caltech
[Pasadena (CA), Monday, July 4, 2016, rke] – Cela fait une semaine qu’on n’a pas vu un nuage et en ce lundi 4 juillet une chape  de grisaille s’est installée sur le centre de contrôle de mission du JPL-Caltech. Ce qui ne me dérange pas, vous en conviendrez, vous qui, en Europe, subissez les foudres et les trombes. Cela me motive (à cause du soleil qui a disparu) à vous parler de coopération internationale. Juno comprend 11 partenaires, dont 4 en Europe : CNES, BELSPO, DTU et ASI. (Voir carte).
La sonde embarque neuf instruments américains ainsi qu’un instrument avec la participation l’Agence spatiale italienne (ASI). Baptisé Juno’s Infrared imager/spectrometer (JIRAM), celui-ci est composé d’une caméra infrarouge et d’un spectromètre pour étudier les aurores joviennes, ainsi que les tempêtes et les modèles météorologiques de la planète. Car ça attire comme un aimant, là-bas. L’ensemble des instruments permettra de réaliser une cartographie précise du champ magnétique de Jupiter (voir graphique), mais aussi de réaliser des mesures pour quantifier la vapeur d’eau et l’ammoniaque présents dans son atmosphère. Malgré que ce soit un projet purement américain, la NASA n’a pas fermé les portes à la coopération dont la participation scientifique est très étendue. Voici la liste des scientifiques engagés : Michel Blancet et Philip Louarn, Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse ; Daniel Gautier, LESIA Observatoire de Paris ; Tristan Guillot
, Observatoire de la Cote d’Azur (Nice) ainsi que Jean-Claude Gérarde et Denis Grodent
 Université de Liège. 

Au centre de contrôle, les antennes de réception des images de Juno sont parées. - Photo : rke
Intensive European Scientific Involvement for Juno
Juno : comment la sonde va se faufiler sous les radiations et frôler Jupiter.
- Photo : NASA/JPL-Caltech
That's been a week since we've seen clouds and in this Monday, July 4 a grisaille screed is installed on the mission control center at JPL-Caltech. It does not bother me, you will agree… you wherever you are in Europe, suffer the wrath and waterspouts. This motivates me (because the sun has disappeared) to talk about international cooperation. Juno has 11 partners, including 4 in Europe: CNES PELPSO, DTU and UPS. (See map).
The spacecraft embeds nine American instruments and one instrument with the participation of the Italian Space Agency (ASI). Named Juno's Infrared imager / spectrometer (JIRAM), it consists of an infrared camera and a spectrometer to study the Jovian aurora and storms and weather patterns on the planet. Because it acts as a magnet, there. All instruments will achieve a precise mapping of the magnetic field of Jupiter (see graph), but also to do measurements to quantify the water vapor and ammonia present in the atmosphere. Despite being a purely American project, NASA has not closed the door to cooperation with scientific involvement is extensive. Here is the list of committed scientists : Michel Blancet and Philip Louarn, Observatoire Midi Pyrénées à Toulouse ; Daniel Gautier, LESIA Observatoire de Paris ; Tristan Guillot, Observatoire de la Cote d’Azur (Nice) as well as Jean-Claude Gérarde and Denis Grodent
 Université de Liège. 



Aucun commentaire: