mercredi 30 mai 2012

Une maquette de la navette Explorer quitte la Floride pour le Texas

Photo : Julian Leek
[ Come back of (de retour de) Cape Canaveral, May 30th, 2012, © (rke), english below ] – La rĂ©plique de la navette spatiale, de son nom Explorer mais qui n’a jamais volĂ© dans l’espace, a quittĂ© Cap Canaveral. Elle a Ă©tĂ© transportĂ©e jeudi 24 mai dernier du VAB oĂą elle a Ă©tĂ© rafraĂ®chie, sur des barges de la Banana River pour rejoindre le port de Cap Canaveral. Ensuite, elle a pris le bateau pour se diriger, via le Golfe du Mexique, Ă  Houston au Texas. LĂ , elle y sera entreposĂ©e au musĂ©e du Johnson Space Center pour le plaisir des visiteurs qui, enfin auront une navette Ă  voir bien Ă  eux.
Car, pour la petite histoire, le centre spatial de Houston s’Ă©tait mis sur les rangs pour acquĂ©rir la vraie navette (Atlantis) en juillet dernier lorsque celle-ci est revenue pour la dernière fois de mission dans l’espace. HĂ©las, Houston a eu un problème. La NASA du coin n’a en effet pas pu obtenir la vraie navette, mais une rĂ©plique bien reconstitue. C’est dĂ©jĂ  ça de gagnĂ©e. Atlantis, elle, reste Ă  Cape Canaveral pour remplacer Explorer. Ah, compliquĂ©s ces AmĂ©ricains !

Restored, the shuttle replica Explorer leaves Florida to the Texas
Ready to go ! - Photo : rke
Near the VAB. - Photo : rke
The replica of the Space Shuttle Explorer that never flew in space, left Cape Canaveral and was taken last Thursday, May 24 the VAB (where it has been refreshed) on barges from the Banana River to the port of Cape Canaveral. The spacecraft replica took the boat to move through the Gulf of Mexico in Houston, Texas. There it will be stored in the museum's of NASA Johnson Space Center to the delight of visitors who will finally see a shuttle of their own.
Know that the JSC was interested to acquire the real shuttle (Atlantis) last July when that big shuttle came back to itslast mission in space. But Houston had a problem. NASA's corner has indeed been unable to obtain the really shuttle, but a good replica rebuilds, so Explorer. It's something ofwon. Atlantis remains in Cape Canaveral to replace Explorer. Ah, Americans are really complex(ed) ! 

samedi 26 mai 2012

Twist et embrassade avec l’ISS


Le salut des astronautes de Dragon. - Photo : NASA.TV/SpaceX
[ Cape Canaveral, May 26th, 2012, © (rke), english below ] – Juste avant son accostage Ă  12h02  ce vendredi 25 mai (18h02, heure suisse), Dragon a twistĂ© devant la Station spatiale internationale    (ISS). C’est le bras robotique canadien Canadarm2 qui s’est occupĂ© de serrer sa danseuse (la capsule) en l’empoignant par les hanches. Puis il a enfin accrochĂ© Ă  la station, ce qui a permis ce samedi matin Ă  5h53 (11h53 CH) aux astronautes d’ouvrir le SAS pour y faire une inspection.
Un beau cadeau pour le KSC qui s’apprĂŞte Ă  fĂŞter son cinquantenaire, alors que la presse du coin (Le Florida Today de ce jour) titre : « SpaceX chĂ©rie de la NASA après le parcage de Dragon Ă  l’ISS ». Un bec, smac !

Le Florida Today
26 mai 2012
Beau cadeau pour les 50 ans du KSC.
- Photo : rke
Twist and kissing with the ISS
Just before docking at 12:02 a.m. this Friday, May 25 (6:02 p.m. Swiss time), Dragon has twisted to the International Space Station (ISS). The Canadian robotic arm « Canadarm2 has handled shook its partner (the capsule) by grabbing it by the hips. Then the arm has finally hung up at the station. And this Saturday morning at 5:53 (11:53 CH) astronauts were able to open the airlock to conduct an inspection into (!) Dragon.
A lovely gift for the KSC who is about to celebrate its fiftieth anniversary,while the local press (The Florida Today that day) says : « SpaceX, NASA cheer after Dragon capsule parks at ISS ». A kiss, smac !

vendredi 25 mai 2012

HISTORIQUE : des privĂ©s s’approprient enfin l’espace

Photo : NASA/SpaceX
La salle de contrĂ´le de
SpaceX.
Photo : SpaceX
Dragon Berthed to Space Station.
L'accostage Ă  la Station spatiale
 internationale ISS.
 - Photo : NASA.TV
[ Cape Canaveral, May 25th, 2012, © (rke), english below ] – Un employĂ© du KSC se demandait l’autre jour, peu avant le lancement de Dragon, qu’est-ce qui pouvait bien nous intĂ©resser Ă  venir voir dĂ©coller une si « banale » fusĂ©e ? « Cela n’a rien d’extraordinaire »,  a-t-il affirmĂ©. Oui, c’est vrai. Techniquement, ce n’est pas si rĂ©volutionnaire. Faire accoster un engin sur la station spatiale ISS, les EuropĂ©ens l’ont dĂ©jĂ  fait avec l’ESA (ATV). La nouveautĂ©, c’est que ce sont les privĂ©s qui s’y mettent aussi. Autrement dit, SpaceX devient la première organisation financĂ©e par elle-mĂŞme Ă  rĂ©ussir ce coup. Et il faut le faire. Toute entreprise ne s’improvise pas transporteur spatial. C’est pourquoi on peut considĂ©rer la prouesse technique de SpaceX comme historique. C’est comme l’aventure de l’aĂ©ropostale dans les annĂ©es vingt. Sans ces hĂ©ros-lĂ  des airs, nous ne volerions pas dans les cieux comme nous le faisons aujourd’hui.
Les AmĂ©ricains commencent enfin Ă  se rendre compte de leur dĂ©pendance Ă  la Russie pour envoyer des humains sur orbite avec les fusĂ©es Soyouz. 

L'événement ne passe pas inaperçu ici
L’Ă©vĂ©nement SpaceX ne passe pas inaperçu en Floride. L’AmĂ©ricain moyen commence Ă  prendre conscience de l’importance du leadership US, qu’ils aimeraient bien retrouver.
Par ce coup de maĂ®tre astronautique, SpaceX ouvre donc concrètement la voie au tourisme spatial. BientĂ´t, il suffira d’avoir un porte-monnaie bien garni pour se rendre lĂ -haut. Bon, je m’y mets, je vais jouer Ă  la loterie.

HISTORY : private ownership finally the space
Recently, just before the launch of Dragon, an employee at KSC was wondering what we could well see interest coming off such a « trite » rocket.  « There is nothing wonderful », he said. Yes, it's true. Technically, that’s not so revolutionary. A spacecraft to dock on the ISSthe Europeans have done with ESA (ATV). The novelty is that it’s a private compagny go at it, too. In other words, SpaceX became the first organization funded by itself succeed this challenge. And it must be done. Any business can not be improvised space transporter. Any compagny can not be improvised shuttle transporter.Therefore we can consider taht technical prowess of SpaceX as historic.It's like the adventure of airmail in the twenties. Without these heroes then the air, we would not steal in heaven as we do today.

Does it lack the Dragon capsule ?
No, the KSC cleaned his rockets on
tarmac for its 50th anniversary
in early July. - Photo : rke

SpaceX actually opens up the way to space tourism
Americans are finally starting to realize their dependence on Russia for sending humans into orbit with Soyuz rockets. The SpaceX event  is not going unseen in Florida. The average American is beginning to realize the importance of U.S. leadership, they would like to find.
By this master gamble, SpaceX actually opens up the way to space tourism. Soon, it will enough to have a well stocked-wallet to get up above our heads. Well, I'll start, I'll play the lottery.

- NASA images of the Day : click here


jeudi 24 mai 2012

Retour sur la Lune : les robots miniers Ă  l'assaut !


Les Ă©tudiants colombiens aussi lĂ  ! - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english below ] – Petit saut dans le futur. Nous sommes en 2040, enfin un peu plus. Les Terriens ont reconquis la Lune et y ont installĂ© une base avec des robots qui en extraient des minerais. Le sol de notre satellite naturel est ferme mais aussi tendre et contient de vĂ©ritables richesses. Oxygène (42 %) et silicium (20 %) y sont prĂ©sents en quantitĂ©s très importantes, de mĂŞme que de l’aluminium, du fer, du chrome, du nickel et du titane. Mais ce qu’il y a aussi abondamment, c’est de l’hĂ©lium 3 (3He), une denrĂ©e plutĂ´t rare sur la Terre et utilisĂ©e comme combustible pour alimenter les rĂ©acteurs Ă  fusion. On pourrait donc en extraire pour une exploitation industrielle et puis aussi pomper de l’eau sous son sol, ou extraire de l’oxygène dans les roches. Enfin, de quoi exploiter tout ça pour quand nous en aurons beaucoup besoin (ISRU).
Des Ă©tudiants de l'Inde et du
Bengladesh. - Photo : rke
En trax sur la Lune :
- photo : rke
Et on revient dans le prĂ©sent pour se rendre compte que ce vaste projet n’est pas si utopique qu’il n’y paraĂ®t puisque se dĂ©roule en ce moment (21 au 26 mai) au KSC de la NASA, la troisième Ă©dition annuelle des robots lunaires miniers. Vingt Ă©quipes issues des universitĂ©s Ă©trangères (la plupart de l’Inde) y participent, mais pas de Suisse, ni de France. Il y a donc en tout 58 teams. Le but de tout ça, c’est d’encourager l’innovation de l’extraction lunaire en vue de ces desseins futurs. Mais n’allez surtout pas dire Ă  tous ces jeunes qu’ils sont fous. Ils y croient tous, eux, comme moi, au retour sur la Lune. Sauf que je ne suis plus (si) jeune.

Photo : rke
Come back on the Moon : 2012, the third Annual Lunabotics Mining Competition 

Small jump to the future. We are  the 2040s, euh… rather a little more. Earthlings have regained the moon and established a base with robots who extract minerals.The basement of our natural satellite is strong but limp, too, and contains real wealth. Oxygen (42%) and silicon (20%) are present in very large quantities, as well as aluminum, iron, chromium, nickel and titanium. But there are also plenty, this is helium 3 (3He), a commodity rather rare on Earth and used as fuel for fusion reactors « energy fusion ». It could therefore be extracted for industrial exploitation, and then also pump water in its soil, or extract oxygen in rocks. Finally, what use all this for when we have much need (ISRU).
Lunar base : but when ?
- Photo : NASA
And we come back in the present to realize that this huge project is not so as utopian as it. Because it’s happening now (May 21 to 26) at KSC, NASA, the Third Annual Lunabotics Mining Competition. Twenty teams from universities abroad (mostly from India) are involved, but not from Switzerland or France. There is thus all in all teams 58.The purpose of all this is to encourage innovation of lunar mining for these future designs. But don’t tell all these young people they are crazy. They believe and they want - like me - to return to the Moon. Except that I am not (so) young any more.


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Dragon en route to ISS


Florida Today du 23 mai
USA Today : May 23th
[ Cape Canaveral, May 24th, 2012, © (rke), english following ] – « Is Dragon en route to ISS ? », c’est le titre que le Floriday Today du 22 mai, le jour du lancement. Oui, elle est bien en route vers la Station spatiale internationale (ISS) la capsule vide de SpaceX. Ce que je veux dire par lĂ , c’est que le franglais est aussi valable en sens inverse, c’est du « frenglish ». Les termes « en route » ou « rendez-vous » ou bien d’autres sont souvent usitĂ©s dans la littĂ©rature amĂ©ricaine. Seulement, voilĂ , ils ont plus d’allure. C’est quand mĂŞme plus joli de dire, « Dragon en route to ISS » en anglais que « Dragon a un meet avec l’ISS » en français. Pauvre insecte.

Florida Today du 22 mai

Dragon has a "mite" in its rendez-vous

« Is Dragon en route to ISS ? » is the title published by Floriday Today on May 22th, the day of Falcon 9 launch. Of course, the rocket is well on its way to the International Space Station (ISS) with the Dragon capsule empty. But what I mean, it’s the « franglais », in other words french and english mixed is also use in a reverse sense. The terms « en route » or « rendez-vous » or  often customary in American literature. But it’s more elegant to say : « Dragon has a rendez-vous with ISS » in english that « Dragon a un meet avec l’ISS » in french. In that case, « meet » is like a « mite », the insect. In french, we pronounce the « i », like « e » in english. 

mercredi 23 mai 2012

Le patron de la NASA foule le tarmac du Kennedy Space Center


Charles Bolden, directeur de la NASA. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 23th, 2012, © (rke), english following ] – A peine une heure après le dĂ©collage de Dragon, le big-boss de la NASA, Charles Bolden, nous a rendu une visite surprise sur le tarmac du centre spatial, tout proche du VAB. Il en a profitĂ© pour faire son speach et a Ă©videmment fĂ©licitĂ© tout ce monde qui a contribuĂ© au succès de la mission. Et de rappeler qu’il y aura encore des moments difficiles Ă  passer, au sein du grand club spatial, pour retrouver la vigueur d’antan, nous a-t-il fait comprendre aux dizaines de journalistes et photographes spĂ©cialisĂ©s venus l’Ă©couter… et, clic-clac, l’immortaliser. Pour la bonne cause.

Photo : rke
NASA’s big-boss walks on the Moo…
euh, no, on KSC Press Center !
Photo : rke
Approximatly one hour after the takeoff Dragon, the big boss of NASA, Charles Bolden, has made ​​a surprise visit on the tarmac of the KSC Press Center, near the VAB. He took the opportunity to make his speach and evidently congratulated all those people who contributed to the success of this mission.  And remember that there will still be times difficult to pass, in the big club space, to find the force of old (US Space Programm), he made ​​usunderstand the dozens of journalists and photographers who came to listen ... and, clic-clac in a camera, immortalize. For a good cause.

mardi 22 mai 2012

Le dĂ©collage vu du VAB : Dragon crache ses flammes et illumine l’espace


"Irradiate" the country. - Photo : rke

[ Cape Canaveral, May 22th, 2012, © (rke), english below ] – Quoi de mieux que de voir le lancement d’une fusĂ©e sur le fameux VAB (Vehicule Assembly Building) a 160 m de hauteur ? Pour y parvenir, nous sommes amenĂ©s en bus, malgrĂ© que le bâtiment soit Ă  une centaine de mètres du centre de presse. Des mordus (et mordues) de la photo comme moi pĂ©nĂ©trons dans cet antre en pleine nuit. Le VAB est vidĂ© de ses fusĂ©es, la poussière s’est incrustĂ©e sur les poutres mĂ©talliques, mais l’air y est normalement respirable.
Dans le VAB : l'approche vers les
ascenceurs. - Photo :rke
Le sommet du VAB vu de l'intérieur.
C'est lĂ -haut que nous Ă©tions.
- Photo : rke
Une vingtaine de personnes se tassent dans un premier ascenseur qui nous mène au 34ème Ă©tage, puis l’endroit rĂ©trĂ©cit et nous embarquons dans un autre ascenseur plus exigu jusqu'au 40ème. On se croirait dans l’une de ces cages qui mènent les mineurs au turbin, sauf que ce n’est pas au fond du trou, mais au bout du building qu’on se balade et qu’on nous demande de nous installer loin du bord. De lĂ , la fusĂ©e pointe son nez blanc dans tout l’horizon oĂą l’on distingue toutes les autres tours de lancement illuminĂ©es. C’est le moment de rĂ©gler nos engins et de suivre un autre engin qui au fil de son vol illumine la contrĂ©e comme une torche gĂ©ante qui Ă©claire une caverne. Falcon 9 a dĂ©collĂ© Ă  l’heure pile ce mardi 22 mai Ă  3h44 (9h44 heure suisse), lĂ  voilĂ  dĂ©jĂ  confondue aux Ă©toiles. Une de plus au firmament.


On the flat roof view of the VAB :
Dragon spits its flames and blaze the country
What better way to see the launch onthe top of the famous VAB (Vehicle Assembly Building) at 160 meters high ? To get there, we was transported by bus, although the building is a hundred meters from the press center. Many professionnals photographers and fans as I penetrate into this den at night. The VAB was emptied of its rockets, the dustis embedded on the metal beams but the air is breathing normally. About twenty people settle into the first elevator that goes up us to the 34th floor. Then, the place becomes more narrow and we take place into an other elevateur wich brings up to the 40h fllor.
Photo : rke
Photo : rke
We would imagine to be like inside one of these cages wich lead the minors the theirs job. Except at this moment, it’s not for going in a hole but at the top of the building. On this flat roof of the VAB, the escort-girl of NASA (not a pin-up, but a serious woman controller) leads us near a barrier site. Obviously, by security, the place is good far from the edge of the building.
From there, the rocket point its white nose in all the horizon where we perceive all other floodlit towers of launch. It's time to set our cameras and follow another vehicle that through out its flight "blaze" the country as a giant torch that illuminates a cave. 
Falcon 9 took off exactly at the scheduled time on Tuesday, May 22 at 3:44 (9:44 Swiss time), and, far away, the rocket is already confused with stars. One more in the firmament.

The video : by rke

lundi 21 mai 2012

Attendre une fusĂ©e, c’est comme s’impatienter sur le rĂ©sultat d’un examen

Compte Ă  rebours identique. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Attendre le lancement d’une fusĂ©e, c’est comme s’impatienter sur le rĂ©sultat d’un examen. On tourne en rond, on trĂ©pigne d’impatience, on se ronge les ongles, on essaie de s’occuper autrement, mais rien Ă  faire. L’esprit est trop focalisĂ© sur cet Ă©vĂ©nement, le dĂ©collage, de sorte qu’on se fige. Sur la pelouse de presse proche du VAB, le compte Ă  rebours est bien visible sur les grosses consoles des navettes d’autrefois, mĂŞme si notre fusĂ©e Falcon est Ă  l’autre bout de notre vue, bien loin en arrière. On fait comme si elle dĂ©collait devant nous. Ça fait durer le plaisir.
A l’intĂ©rieur du centre de presse, les hĂ´tes sont très disponibles pour rĂ©pondre Ă  nos questions. Mais en ce moment, je n’ai guère envie de les interpeller. Cela me stresse. Pas vous, comme dans l’attente du train ?

Just for us. - Photo : rke
Wait on a rocket launch, it’s like expect a train
Wiat on a rocket launch, it’s like expect on a impatient result of a school inspection. We walk around the roud, we pawing of excitement, we are tormented nails, we try to look otherwise, but nothing to do.  Our spirit is too much focused on this event, the takeoff, so that we are locker.
On the lawn near the VAB, the countdown is clearly visible on the big desks of a past shuttle flight, even if our Falcon rocket is at the other end of our sight, far behind. We pretend as if it took off (Falcon) in front of us. It makes the pleasure last.
Inside the media center, guests are very responsive to our questions. But right now, I did not want to ask them questions. It stresses me out. Not you, like as in waiting a train ou a bus ?

La navette renaît de ses cendres

La "une" du Florida Today
le 18 mai
Une maquette toute neuve. - Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english following ] – Mes pensĂ©es, en cette seconde veille de lancement vont particulièrement Ă  Claude Nicollier, Christophe Keckeis, Hermann DĂĽrr et Jörg Sekler Ă  qui j’envoie cette image prise vers le VAB. Il s’agit d’une maquette de la navette spatiale qui doit s’en aller ces prochains jours au musĂ©e du JSC Ă  Houston.

The second life of Shuttle
My best thoughts, in this second day before the launch go particularly to Claude Nicollier, Christophe Keckeis, Hermann DĂĽrr and Jörg Sekler to whom I send this image taken towards the VAB. It’s about a model of the Space Shuttle which has to go away these next days to the JSC Museum in Houston.

Air Force vues

Photo : Google Maps
[ Cape Canaveral, May 21th, 2012, © (rke), english below ] – Certains d’entre vous, chers lecteurs de mon blog, me demandent d’oĂą on est installĂ© pour observer le lancement. C’est bel et bien proche de la base la base aĂ©rienne militaire de Cap Canaveral Air Force Station (voir plan). On y est amenĂ© spĂ©cialement en bus du centre de presse jusque sur le long de la Banana River, sur la NASA Causeway. De lĂ  on a une vue très dĂ©gagĂ©e et nette de la base de lancement. Un dĂ©collage qui doit avoir lieu dans quelques heures 3h44 (9h44 heure suisse). Nouvelle nuit blanche en perspective…


A new white night... - Photo : rke
Air Force views
Some of you, dear readers of my blog, ask me where is exactly located the best viewing launch site. It’s really brought by bus from the press center on to along the Banana River on the NASA Causeway based near the Cape Canaveral Air Force Station (see map). From there it was a very clear view oflaunch base. A lift-off must take place within a few hours 3:44 (9:44 Swiss time). Another sleepless night ahead ...

dimanche 20 mai 2012

Valve capricieuse


C'est le moteur numéro 5 (qui en compte 9) qui a causé des soucis.
- Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 20th, 2012, © (rke), english below ] – Neuf ! C’est le nombre de moteurs que compte le premier Ă©tage de la fusĂ©e Falcon 9 pour s’Ă©lancer. De type « Merlin », ces propulseurs sont alimentĂ©s par ce qu’on appelle un propergol cryogĂ©nique (oxygène liquide Ă  -183 degrĂ©s C.) LOX et le RP-1 du KĂ©rosène raffinĂ©. « Nous avions un compte Ă  rebours normal jusqu'Ă  une demi-seconde avant le lancement, quand le système de contrĂ´le des moteurs a dĂ©tectĂ© une pression Ă©levĂ©e dans la chambre du moteur numĂ©ro 5 », a dĂ©clarĂ© la directrice gĂ©nĂ©rale de l'entreprise amĂ©ricaine SpaceX, Gwynne Shotwell. Du coup, les ingĂ©nieurs de cette sociĂ©tĂ© privĂ©e se sont mis au turbin pour repĂ©rer l’avarie et ils ont dĂ©couvert une valve dĂ©fectueuse. Le temps de rĂ©parer ce couac, pas grave, mais important, une tentative de lancement devrait ĂŞtre entreprise ce mardi Ă  03H44 (9h44 heure suisse) ou ce mercredi Ă  03H22 (9H22). Je compte dĂ©jĂ  les secondes !

Dragon still waits...
- Photo : Julian Leek
Whimsical valve
Nine ! This is the number of engines that include the first stage of the Falcon 9 rocket to lift-off. Sort of « Merlin » engines, these thrusters are powered by a cryogenic propellant (liquid oxygen at -183 degrees C.) LOX and RP-1 Kerosene refined. « We had a normal countdown to half a second before launch, when the engine control system detected an elevated pressure in the engine room number five », said the CEO of U.S. company SpaceX, Gwynne Shotwell. 
So, the engineers of this privately company put themselves in the job to locate the damage and found a faulty valve. Just a few time to repair this blunder, not serious, but important, an attempt of launch should be begun on Tuesday 3:44 am or Wednesday at 3:22 am. My countdown began.

samedi 19 mai 2012

Pschiiit : moteurs coupĂ©s, Falcon 9 ne s’envole pas


Photo : Julian Leek
[ Cape Canaveral, May 19th, 2012, © (rke), english below ] – Chuuute ! Me voilĂ  dressĂ© comme un « i », le long de la Banana River, sur la NASA Causeway. Un point de vue accessible en bus sur la base aĂ©rienne militaire de Cap Canaveral Air Force Station. A environ six kilomètres Ă  vol d’oiseau, se dresse en face de nous la fusĂ©e Falcon 9 tout de blanc vĂŞtue. Et contrairement aux autres engins spatiaux, celui-ci n’a pas de tour qui l’enlace. Falcon est juste agrippĂ©e Ă  un simple bras vertical, raison pour laquelle on la distingue nettement dans cette nuit.
Premières flammes.
- Photo : rke
3 secondes avant l'envol.
- Photo : rke
Un photographe à l'affût.
- Photo : rke
Motus et bouche cousue. Il ne reste qu’un quart d’heure avant le dĂ©collage. On ne dit pas mot qui pourrait dĂ©concentrer notre attention sur les rĂ©glages nĂ©cessaires en vue d’un pointage optimal pour ĂŞtre sĂ»r de viser juste et faire mouche vers un pas de tir sans moustiques. Une lĂ©gère brise tiède nous frĂ´le le corps, Ă©pouse nos formes et ravigote l’esprit. Cinq secondes. Mon Ĺ“il droit pointe la fusĂ©e, l’autre surveille les rĂ©glages de mon appareil photo Canon (1D Mark IV, 28-300), mes doigts pianotent les molettes et ma cervelle cogite mes pensĂ©es. Il ne faut pas la louper. Soudain, une flamme rouge s’Ă©chappe de la robe de la fusĂ©e, illumine sa structure. Ça y est elle part ! Non… Pschiiit. Tout redevient comme avant. Elle ne dĂ©colle pas. Et voilĂ  que quelques secondes un bruit de craquement parvient Ă  notre ouĂŻe. On dirait qu’elle repart. Mais non, ce n’est que le dĂ©placement du son. La fusĂ©e a bien crachĂ© ses flammes, mais elle ne s’est pas Ă©levĂ©e d’un poil.
Un problème de moteur dont je vous reparlerai.

Pschiiit : engines stopped, Falcon 9 does not fly
Presque !- Photo : rke
Chuuute!  I’m standing like an "i" along the Banana River on the NASA Causeway. A viewpoint accessible by bus on the  Cape Canaveral Air Force Station. About four miles as the bird-flies, stands in front of us the Falcon 9 rocket dressed all in white. And unlike other spacecraft, it has no tower that embraces it. Falcon is just clung to a simple vertical arm, a reason for which we see it sharply in that night.
Mum's the word. There remains only fifteen minutes prior to takeoff. We do not say anything which could decentralize our attention on the necessary regulations with the aim of an optimal checking to be sure to aim just and to score towards a shooting range without mosquitoes. A slight warm breeze brushes our body, wed our forms and invigorates the spirit. Five seconds. My right eye tip the rocket, the other one control the monitors settings on my Canon camera (1D Mark IV, 28-300), My fingers strum thumb wheels and knobs cogitates my brain. Don’t miss it. Suddenly, a red flame escapes from the dress of the rocket and illuminates its structure. Well, it’s take off ! No ... Pschiiit. Everything returns as before. It doesn’t take off. And then a few seconds a cracking sound reaches our ears. But, we look like its a tke off again. Nos, i’ts only the movement of sound. An engine problem which I will talk. 

L’attente du lancement la tĂŞte encore dans la Lune


[ Cape Canaveral, May 19th, 2012, © (rke), english below ] – Etonnant. Ça grouille de monde au centre de presse. Oh, ce n’est pas l’effervescence d’un lancement d’une navette habitĂ©e, mais, tout de mĂŞme, je suis Ă©tonnĂ© que je ne sois pas le seul Ă  m’intĂ©resser Ă  cet engin. On croirait revivre un palpitant lancement habitĂ©, sauf, que, cette fois, rien dans la cabine !
J'attends !
- Photo : Glen Paul
www.sciro.au
A 3h35, Ă  un peu plus d’une heure du lancement, la nuit est blanche de manque de sommeil, ma peau est moite, ma tĂŞte encore dans la Lune. Après un petit « som », j’ai du mal Ă  attendre l’heure « H ». Enfin plutĂ´t du mal Ă  me rĂ©veiller. On nous appelle pour prendre le bus en contrebas du centre, au pied du bâtiment d’assemblage des fusĂ©es (aussi vide). Une centaine de personnes avec les habituĂ©s Ă©crivains spatiaux et des VIP. On va devoir aller sur le site de la Causeway, sur la Banana River. Ah, oui, c’est vrai que, dans cette nuit ocre la vue y est imprenable… (suivra : pschiiiitt)

The waiting on the launch, the head on the Moon
Surprising. It’s swarming with people to the press center. Oh, it is not the excitement like a shuttle launch with crew, but I'm surprised that I'm not the only one interested for this rocket. We would believe revive a manned launch an exciting, except that now, nobody is in the cabin !
Un lézard nous rend visite...
Y en aura-t-il un dans la fusée ?
- Photo : rke
At 3:35, a little over an hour of launch, my wight my night is white like my lack of sleep. my skin was clammy and my head still in the Moon. After a small "sleepy," I can hardly wait time « T ». Finally, rather hard to wake up. We are called to take the bus down against the center, at the foot of the Vehicule Assembly building, the famous home of rockets, but also empty). 

One hundred people with the regulars and VIP space writers. We'll have to go to the website of the  Causeway on the Banana River. Ah, yes, it’s really that in this ocher night the view is magnificent… (following : pschiiiitt !)

vendredi 18 mai 2012

Un lancement sous haute tension


Gwynne Shotwell.
Photo : rke

Alan Lindenmoyer
Nasa’s Manager
Commercial
 Crew & Cargo
Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 18th, 2012, © (rke), english following ] – A un jour du lancement de Dragon, la presse rĂ©gionale (enfin supra-rĂ©gionale) ne manque pas de faire sa « une », comme le montre le Florida Today de ce vendredi 18 mai. Lors de la confĂ©rence de presse d’ouverture, au centre spatial, Elon Musk, le fondateur de SpaceX avait l’air quelque peu crispĂ©, ce qui ne l’a pas empĂŞchĂ© d’ĂŞtre modĂ©rĂ© et d’avoir le sourire. Tout comme Gwynne Shotwell, directrice gĂ©nĂ©rale de la sociĂ©tĂ©. « On va se ronger les ongles entre le moment du lancement et celui de l'amarrage 75 heures après », a-t-elle prĂ©cisĂ©.
La fusĂ©e et sa capsule (vide) doivent en effet atteindre la Station spatiale internationale (ISS) pour s’y arrimer. C’est lĂ  toute la difficultĂ© de cette mission sous haute tension psychologique.

A launch under high stress
Photo : NASA TV
Another day before launch, the regional press (well supra-regional) does not fail to do its "first page", as shown The Florida Today this Friday, May 18th.  At the opening press conference in Kennedy Sapce Center (Press Site), Elon Musk, the founder of SpaceX  seemed a little tense, which does not prevent him to be moderate and have a smile. Like Gwynne Shotwell, CEO of the company. « We’ll nail biting  between launch and docking of the 75 hours after », she said. The rocket and its capsule (empty) must indeed reach the International Space Station (ISS) to dock it. There is the difficulty of this mission under high psychological tension.

Photos of press conference : click here

The video of pre launch conference by NASA

SpaceX sert la vis pour les journalistes Ă©trangers

La carte indispensable pour
voir s'envoler Dragon !
[ Cape Canaveral, May 18th, 2012, © (rke), english following ] – DĂ©cidĂ©ment, c’est toujours aussi coriace de pĂ©nĂ©trer dans les coulisses de la NASA et les antres des fusĂ©es. MĂŞme si la sociĂ©tĂ© privĂ©e SpaceX, propriĂ©taire de la fusĂ©e, n’accepte pas de journalistes Ă©trangers pour visiter ses installations (question de sĂ©curitĂ©), la NASA m’accueille quand mĂŞme sur son site, au Centre de presse, au coeur de l’Ă©vĂ©nement aux premières loges, mĂŞme pour le lancement. C’est dĂ©jĂ  ça de gagnĂ©. Et comme de coutume, il faut toujours deux badges (de couleur verte) pour dĂ©finir que nous sommes bien des Ă©trangers. Et en plus, on doit se faire escorter. Cela veut dire qu’on vient nous chercher avec le « taxi » du centre spatial. Au moins, on est privilĂ©giĂ©.

SpaceX refuses foreign journalists to its facilities
Really, it's always tough to go behind the scenes of NASA and the caves of the rockets. Although the private company SpaceX, owner of the rocket, does not accept foreign journalists to visit its facilities (safety issue), NASA welcomes me still on his site, the press center in the heart of the event first-hand, even for the launch. This is already something gained. And as usual, always two badges (green) to define that we are… strangers. And besides, we must be escorted. This means that picks us up with "Taxi" Space Center. At least, it’s preferred.

Le ciel se dégage pour Dragon

Au loin, Cap Canaveral. Dragon attend son décollage.
- Photo : rke
[ Cape Canaveral, May 17th, 2012, © (rke), english following ] – MalgrĂ© le temps orageux de ce jeudi 17 mai,  le ciel s’Ă©claircit pour le lancement de la capsule privĂ©e Dragon, de Space-X, samedi matin Ă  4h55 (10h55 heure suisse). Un horizon pâlot bleu limpide se pointe ce vendredi matin laissant prĂ©sager un dĂ©collage impeccable. Ce lancement de la fusĂ©e Falcon 9 qui aurait dĂ» dĂ©jĂ  avoir lieu en janvier dernier a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© reportĂ© quatre fois. Prudents et mĂ©ticuleux, les ingĂ©nieurs ont prĂ©fĂ©rĂ© remettre ça pour assurer le coup de l’arrimage Ă  la Station spatiale internationale (ISS). La cabine cĂ´nique-tronquĂ©e au bout de la fusĂ©e est… vide ! Le prix de la place pour de futurs vols privĂ©s n’est pas encore dĂ©fini. Mais ça viendra. Je vais jouer Ă  la loterie, cette fois. Promis.

The sky cleared for Dragon
After a stormy weather this Thursday, May 17, the sky cleared for the launch of the private Dragon spacecraft capsule of Space-X, Saturday morning at 4:55. A pale blue ski azure color emerges this Friday morning suggesting a great takeoff. The launch of the Falcon 9 rocket, which should have already take place in January has already been postponed four times. Cautious and meticulous, the engineers decided to up date that flight to assure a perfect docking with the International Space Station (ISS). The cab-truncated cone at the top of the rocket is ... empty! The price for a seat for a future private flights is not yet defined. But it will come. I'll play the lottery this time. Sure.