samedi 6 août 2011

Sur Atlas, Juno s’envole de Cap Canaveral sonder la gazeuse Jupiter

Un lancement suivi sur NASA TV HD - Photos : NASA/ULA
[ english below ] - Salut à toutes et à tous. Je reprends la plume et l’objectif (j’ai retrouvé mon Canon EOS 1D Mark IV + objectif 28-300 3.5), pour vous parler, de Suisse, d’une mission qui vous paraîtra peut-être banale : Juno (contraction du nom de la reine des dieux romains). Une sonde qui vient d’être lancée vers Jupiter. Mission : mieux comprendre (à travers son champ magnétique) comment s'est formée cette énorme planète gazeuse. Durée du voyage : 5 ans avec un petit détour vers la Terre en 2013 (l'occasion de tester ses instruments). Jupiter, avec sa flamboyante tache rouge et une masse dépassant celle de l'ensemble des autres planètes, intrigue les astronomes, car elle pourrait bien être la première à s'être formée dans le système solaire.
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5 juillet 2016 
Bref, ce n’est pas pour vous conter son histoire que je vous parle (voir plus d’infos ici), mais pour causer de ce lancement parfait (vendredi 5 août à 12h25, Cape Canaveral Air Force Base. 18h25, Suisse). Non plus pour évoquer les moments forts d’un tel décollage, mais pour causer de cette fameuse Atlas V, la fusée qui a lancé Juno. Grosso modo de la taille de la fusée européenne Ariane V (quoique cette dernière est plus cossue), le lanceur US peut  aussi placer différents satellites sur orbite basse (LEO, jusqu’à 2'000 km d’altitude) ou géostationnaire GTO. Les deux lanceurs peuvent injecter jusqu’à 21 tonnes en LEO et 9,6 tonnes en GTO. Ariane est quand même un peu plus cossue -pour envoyer davantage de masse en orbite géostationnaire que la fusée américaine (+ 1,4 tonne).
Un peu jaloux d’Ariane, les Américains ont remis les bouchées doubles vers 1993 pour retrouver leur place sur le marché du lancement de satellites. Cette bonne vieille fusée, qui leur avait servi notamment à lancer l’astronaute John Glenn avec le programme Mercury, a été retapée au goût du jour… de nos jours. Avec, entre autres, des propulseurs d’appoints plus vigoureux et durée rallongée pour la propulsion du 2ème étage. L’affaire semble juteuse, cette fois-ci, car l’United Lauch alliance (ULA), qui exploite ces missions, a réussi 28 tirs, mais loupé partiellement un lancement avec la mise sur orbite trop basse d’un satellite, en 2007.
Bref, l’important n’est pas tellement de savoir qui a lancé la sonde (Européens ou Américains), mais qu’elle soit bien en route pour suivre son petit bonhomme de chemin. - [ August 6, 2011 ] © (rke)

Juno : with solar panels to move it !
- Photos : NASA
On Atlas, Juno flew from Cape Canaveral Jupiter probe
Hello to you all. I take my plume and my lens (I got my Canon EOS 1D Mark IV + 28-300 lens 3.5), to talk, from Switzerland this time, about a mission that you may seem trivial : Juno (a contraction name of the queen of Roman gods). That probe has been launched to Jupiter. Mission : to better understand (through its magnetic field) was formed how the huge gaseous planet. Travel time: 5 years with a side trip to Earth in 2013 (the opportunity to test its instruments). Jupiter, with its flaming red spot and a mass exceeding that of all other planets, astronomers plot, as it could be the first to have formed in the solar system. In short, this does not tell you his story as we speak (see more info here), but you raise this perfect launch (at 12:25 p.m.on Friday, August 5, Cape Canaveral Air Force Base. 6:25 p.m., Switzerland). Not to mention you the highlights of such a departure, but to cause the famous Atlas V rocket that launched Juno. Roughly the size of the European rocket Ariane V (although the latter is more affluent), the launcher can also place various U.S. low-orbit satellites (LEO, up to 2,000 km above sea level) or geostationary GTO. Both launchers can inject up to 21 tons in LEO and 9.6 tons in GTO. Ariane is still a little more upscale, to send more mass into geostationary orbit the rocket U.S. (+ 1.4 tonne).
Juno before the flight
A little jealous of Ariane, the Americans have handed out all the stops around 1993 to find their place in the market launch of satellites. This good old rocket, which had served to launch including astronaut John Glenn with the Mercury program, has been retyped up to date ... today. With, among other things, the boosters more vigorous and extended duration for propulsion of the second floor. The case seems juicy, this time because the United Lauch Alliance (ULA), which operates these missions, managed 28 shots, but missed a part with the launch into orbit too low of a satellite in 2007.
In brief, what matters is not so much about who launched the probe (Europeans or Americans), but it is well on his way to follow his merry way. Not true ? - [ August 6, 2011 ] © (rke)