mardi 5 juillet 2011

STS 135 : le parcours du combattant pour avoir une accréditation à la NASA

Le nouveau centre des badges,
tout près du centre des visiteurs
[Cape Canaveral, July 5th 2011, © rke, english below this news] – Obtenir l’autorisation d’entrer sur le site de presse du Kennedy Space Center (KSC), l’endroit le plus proche pour voir dĂ©coller la navette, fait partie d’un vĂ©ritable parcours du combattant. Après avoir obtenu, non sans peine un VISA type I (mĂ©dia) de l’ambassade de Berne ce mois d’avril (y compris un rendez-vous sur place avec le consul), il m’a fallu mener de sacrĂ©es nĂ©gociations avec les services de contrĂ´le Ă  la NASA. Tout d’abord, il faut savoir que le KSC a construit un nouveau centre de badges (le KSC Badging Office), premier passage obligĂ© pour tous les employĂ©s de la NASA ou journalistes. Première carte obtenue d’ailleurs en prĂ©sentant son VISA et son passeport. Problème de confusion de nom chez-moi avec mon deuxième prĂ©nom « Jean », inscrit sur le passeport, mais pas le VISA. Je m’appelle bien Roland et pas Roland Jean. Un deuxième passage dans une autre maisonnette est obligatoire pour obtenir la deuxième carte du vol auquel on veut assister. LĂ  aussi problème. La NASA n’est pas parvenue Ă  savoir pour qui je travaille dorĂ©navant, en l’occurrence Swiss Engineering-RTS. Après une demi-heure de recherches, l’administration nationale est enfin parvenue Ă  dĂ©nicher mes anciens passages sous Top-News.ch et c’est enfin Ă  ce moment-lĂ  que j’ai pu obtenir l’accrĂ©ditation officielle pour avoir droit Ă  travailler au Centre de presse du vol STS 135. Ouf ! Quelle galère… Mais enfin, on m’a reconnu, après trente ans de bons et loyaux services au nom du Space Shuttle.

-        Obtention d’un VISA type I Ă  Berne : cliquez ici

L'ancien centre des badges qui
sert toujours pour la presse et qui
attribue le 2ème passe.
 Photos: jh
STS 135 : the obstacle course to be accredited to NASA
Obtain permission to enter to the press-site of Kennedy Space Center (KSC), the nearest place to see the shuttle take off, is part of an obstacle course. After having obtained with penaltys a VISA type I (media) of the Embassy in Bern in April (including a meeting with the consul), I had to conduct negotiations with the control services at NASA. First, be aware that the KSC has built a new center badges (KSC Badging Office), the first passage for all NASA employees and journalists. First card also obtained by presenting his passport and VISA. Problem of my name and confusion with me with my middle name "Jean" written on the passport, but no VISA. Well, my really name is Roland and not « Roland Jean ». A second passage in another house is mandatory for the second card of the flight which you want to attend. Again problem. NASA failed to learn who I work for now, in this case Swiss Engineering-RTS. After half an hour of searching, the national administration has finally managed to find my old passages in Top-News.ch and it’s finally that time I could get official accreditation to qualify for work in the press center of the STS 135. Whew ! I was recognized, after thirty years of loyal service on behalf of the Space Shuttle.

La Floride toujours inquiète du sort de ses 8'000 employés de la NASA

Le crawler sera peut-être réaménagé
pour tracter les futurs lanceurs lourds
privés. - Photos : rke
[Cape Canaveral, July 5th 2011, © rke, english below this news] – La presse de Floride s’inquiète toujours du sort des 8'000 employĂ©s Ă  plein temps (20'000 indirects) qui vont perdre leur job après le vol de STS 135. Mais cette crainte est quelque peu attĂ©nuĂ©e du fait que la NASA (qui n’a pas encore annoncĂ© officiellement annoncĂ© ce que va advenir ses installations du site) continue quand mĂŞme sur sa lancĂ©e avec des sociĂ©tĂ©s privĂ©es. Ainsi, le Florida Today indique des pistes de remise en Ă©tat du Kennedy Space Center. A savoir :

1.    Le pas de tir (PAD 39B) en dĂ©mantèlement serait rĂ©amĂ©nagĂ© pour les lanceurs lourds, dès 2017
2.   Le pas de tir (PAD 39A) serait utilisĂ© pour de possibles tests de futurs lanceurs lourds dĂ©rivĂ©s de la navette
3.   Le haut du bâtiment d’assemblage serait modifiĂ© pour monter les futurs lanceurs lourds. Les autres parties du bâtiment pour les orbiteurs.
4.   La salle 1 du Centre de contrĂ´le de lancement (Launch Control Center) serait aussi amĂ©nagĂ©e rĂ©amĂ©nagĂ©e en fonction de ces nouvelles fusĂ©es commerciales.
5.   La cĂ©lèbre chenille de transport (crawler-transporter) Ă©galement remise en Ă©tat en fonction de ses futurs tirs.Certes, ces conjectures rassurent quelque peu, mais on est encore loin du prochain vol commercial habitĂ©. Six ans pour mettre au point une nouvelle fusĂ©e et la lancer c’est beaucoup par rapport au programme Apollo qui a mis Ă  peine dix ans pour poser un homme sur la Lune. C’est lĂ  que le bas blesse.


A l'instar du Florida
Today, beaucoup de
journaux régionaux font déjà
la "une" avec le vol
STS 135.
Shuttle will be gone,  but Breward remains busy spaceport
The Press of Florida remains concerned about the fate of 8,000 full-time employees (20,000 indirect) who will lose their jobs after the theft of STS 135. But this fear is somewhat mitigated by the fact that NASA (which has not yet announced officially announced what will happen to the facilities of the site) still continues its momentum with private companies. Thus, the Florida Today shows track rehabilitation of the Kennedy Space Center. Namely :
1.  Launch pad 39B : prepared for launch of NASA heavy-lift rocket by 2017 and possible commercial use
2.  Launch pad 39A : possible tests flights off shuttle-derived heavy-lift rocket
3.  Vehicle Assembly Building (VAB) : High Bay No.3 modified for heavy-lift rocket ; others bays could serve commercial vehicles or temporarily house shuttle orbiteurs.
4.  Launch Control Center : Firing Room 1 upgraded for heavy rocket launches. Firing launch 4staffed during orbiter transition.
5.  Crawlwr-Transporter : modified to haul heavy-lift rocket and mobile launch tower to pad.
While these conjectures somewhat reassuring, but we are still far from the next commercial humans flight. Six years to develop a new rocket and launch it's a lot compared to the Apollo program that put just ten years to put a man on the moon. That’s the really question.